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dreams are my reality ▬ ODESSA

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Tristan D. Woods
Tristan D. Woods

Messages : 9


dreams are my reality ▬ ODESSA Vide
MessageSujet: dreams are my reality ▬ ODESSA dreams are my reality ▬ ODESSA EmptyMer 25 Aoû - 18:46

dreams are my reality ▬ ODESSA 2dbm368-1 dreams are my reality ▬ ODESSA I53w8w
Odessa and Tristan


    Soit il dormait trop, soit pas assez. Prenez la deuxième option multipliez la par dix, ça aura servit a rien, mais ça vous aura occupé ! En bref, Tristan avait assez mal dormit. « Wood ? Hey mec, faut que tu te lèves… c’est l’heure du ptit dej. » « Dégage ! » « T’es dans ma chambre, ivrogne ! » « T’es pire que moi… et puis parle pas si fort… » La soirée d’hier soir était assez flou, et le crâne du mécanicien en assez mauvais état. Depuis quelques temps, il se faisait un devoir de s’éloigner d’une des personnes qui comptaient le plus dans cet endroit, et en toute honnêteté, ça le rongeait a petit feu. Emila avait été la révélation ultime, lui faisant comprendre qu‘il n‘était pas là pour rien, et surtout que la vie continuait. Fraîches, drôle, différente de toutes les filles qu’il avait pu connaître, il était à mille lieu de penser tomber sur quelqu’un comme ça, surtout en une situation telle. Mais elle avait débarquée, venant lui parler, sans prendre de gants, sans se cacher. Et elle c’était imposée, comme une évidence, sans même qu’il s’en rende compte. Alors s’éloigner d’elle… oui, c’était dur pour lui. Mais il le devait. Parce qu’il ne voulait pas voir la réalité en face, voir qu‘elle avait raison, et qu’il préférait se rappeler les bons moments plutôt que les coups de froid. Peut être lâche, mais que voulez vous ? Bref, lendemain d’une cuite à la con, rien de bien glorieux. Alors il avait retrouvé James, un ami, pour boire un verre, tout en sachant très bien comment il finirait la soirée, comme d’habitude.

    « C’est quoi ton excuse, cette fois ? » « J’en ai pas… et depuis quand tu poses autant de question !? » « Depuis que tu finis complètement raide et que je sois obligé de te porter jusqu’ici pour pas que tu finisses mort dans un coin ! » C’est vrai, il y avait été assez fort. Et puis c’était pas tellement son genre. Mais il avait toujours trouvé refuge dans les trucs les plus idiots qui soient, et l’alcool en faisait parti. Non, pas alcoolique, loin de là, même. Mais pas limité, on va dire, et dans ce genre de moment… il aurait mieux valu. Mais apparemment, James était resté assez clean pour s’occuper de lui, et de ce côté-là, il était vraiment content que le jeune homme soit resté. Imaginez qu’il soit resté dans un couloir, et qu’on le trouve dans cet état là au petit matin ? Bureau du directeur, direct. Ca marchait comme ça. Enfin pour se rassurer, Tristan pouvait se dire qu’il n’avait pas l’alcool méchant, mais tout de même, sait on jamais. Après quelques mots échangés, il s’était levé, mais était resté quelques minutes assis sur le lit de son ami, histoire d’y voir un peu plus clair. Au final, c’est aux environs de sept heure et demi qu’il était sorti de la chambre, direction la sienne, avec déjà une aspirine dans le ventre. Il avait d’ailleurs croisé Emiliana sur sa route, qui lui demanda où il avait passé la nuit, mais il lui répondit que lui-même ne savait pas, la laissant cogiter l’info, ne lui laissant pas le temps de répondre avant de continuer son chemin. Inconsciemment, il prit une serviette dans sa commode et se dirigea vers les douches.

    Laissant l’eau ruisseler le long de son visage, il se trouva pitoyable. Il ne pouvait résolument pas continuer comme ça. Lorsqu’il n’était pas dans un état comme ça pour son amie, c’était parce qu’il avait vu Odessa pleurer ou bien rire avec un autre que lui, une bêtise du genre. Et cette dépendance aux autres qu’il ne voulait surtout pas reconnaître commençait à le bouffer. Il ne croyait pas plus que ça à ses gens qu’on appelle les âmes sœurs ou les machins du genre, mais il ne pouvait pas nier qu’entre eux, il y avait quelque chose de différents. Pas forcément toujours sur la même longueur d’onde, mais se comprenant malgré tout. Pas besoin pour lui de se cacher, il lui dévoilait sa vie au fur et à mesure, au détour d’une balade ou d’une nuit étoilée. Plus belles, en sa compagnie. Il ne lui déballait pas tout d’un coup, pour en garder toujours un peu, pour plus tard. Elle en faisait de même, et ça leur allait. Enfin, il le croyait. En sortant de la douche, il y voyait déjà plus claire. Enfin ça pouvait pas être difficile.

    Un petit déjeuné avalé en deux temps trois mouvements, il ne travaillait pas de la journée, alors pouvait se permettre de buller un peu histoire de récupérer. Et comme le bruit se faisait toujours gênant autour de lui, c’est la bibliothèque qui allait l’abriter durant ces prochaines heures. Bien au fond, loin derrières les allées de livres, il attrapa un roman de Barjavel au passage et se laissa tomber dans un fauteuil. Les lignes le captivaient, mais bientôt, le sommeil vint reprendre son dû. De toute manière… personne ne le verrait, d’ici.


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Odessa I. Williams
Odessa I. Williams

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dreams are my reality ▬ ODESSA Vide
MessageSujet: Re: dreams are my reality ▬ ODESSA dreams are my reality ▬ ODESSA EmptyMar 31 Aoû - 9:15

Odessa est surement l’exemple même de la fille qui ne ferait rien pour qu’on la gronde, qu’on lui tombe dessus par hasard et qu’elle se fasse punir pour le restant de ses jours. Elle aime beaucoup l’orphelinat, les personnes qui s’y trouvent. Mais parfois, elle aimerait récupérer une liberté qu’on ne lui accorde que très peu et donc elle oublie, parfois, toute l’importance. Cependant, cette nuit-là avait été un peu plus difficile que les autres puisqu’elle avait rêvé de ses parents. Elle détestait quand cela arrivait car ce sont des souvenirs qu’elle aimerait oublier. Certes, c’est un peu bête, mais Odessa se dit que moins elle se souviendra de leur visage, du son de leur voix, plus elle pourra avancer dans la vie, cesser de pleurer et continuer d’être ce qu’elle a toujours été. Pourtant, la jeune femme n’était pas encore capable d’y parvenir, malheureusement.

Donc, au lieu de rester dans son lit pendant des heures, et bien que cette journée s’annonçait plutôt bonne, elle prit rapidement son petit-déjeuner, une douche durant laquelle elle réfléchissait aux livre qu’elle lirait les mois suivants. Une grande amatrice de bouquins en tout genre, oh oui, elle l’est. La bibliothèque est pour elle un refuge quand elle se sent mal et quand elle sent, aussi et surtout, que Tristan ne pourra pas toujours être là pour elle. C’est ainsi qu’Odessa imagine les choses. Celui qu’elle voit comme son ange gardien, plus qu’un confident encore, a besoin de mener une vie loin de la sienne. Même si c’est douloureux, même si elle ne parvient pas à se l’imaginer, Tristan ne peut pas être à ses côtés éternellement. Ils se comprenaient, sans cesse. Un peu comme si leurs esprits étaient étroitement liés l’un à l’autre. Cette histoire a toujours surpris Odessa, puis au fond, elle s’est résignée à y croire. Il était toujours là au moment où elle s’y attendait le moins et les seules fois où elle aurait capable de lui dire qu’il n’avait pas besoin de rester près d’elle, Tristan lui avait prouvé le contraire.

Rapidement, elle fut prête pour se rendre à cet endroit qu’elle appréciait tant. Il y avait aussi un espace, légèrement éloigné des autres où elle prenait souvent le temps de s’installer, lisant un livre durant une journée entière avant de finalement, décider qu’il était temps de partir. Sauf que cette fois-ci, elle se rend compte qu’elle n’est pas toute seule. Un léger sourire sur les lèvres, elle prend un fauteuil et s’assoit à côté de Tristan, qui semble avoir eu une courte nuit et regarde les livres qu’il a dans les mains. Un très bon choix, se dit-elle. Odessa étai partagée entre le fait de le réveiller pour lui signaler sa présence ou bien attendre que quelqu’un le voit entrain de faire une sieste. Elle se lève alors, se met juste au-dessus de lui et l’embrasse doucement sur la joue, se disant qu’il finirait par se réveiller en voyant que quelqu’un est tout près de lui.
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dreams are my reality ▬ ODESSA

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