the start
Nom et prénoms : Casey-Joaquin Lornes
Lieu et date de naissance : A Sydney le 8 Décembre
Profession/études : Sans emploi
Groupe : Orphelins

where everything take place
« Tu te rappelles de papa et maman ? » CJ ferma les yeux et soupira. Il n'aimait pas qu'elle lui parle d'eux. Tout simplement parce qu'il ne voulait pas se souvenir. Au fil des années, il avait réussi à les oublier, mais il était certain que s'il se concentrait et qu'il essayait de se rappeler de leur apparence physique ou des petits gestes qu'ils faisaient, il réussirais. Mais il ne le voulais pas. Cela faisait trop mal de se souvenir, beaucoup trop mal. Et CJ avait également du mal à mentir à ce propos à sa propre soeur. « Non... Je devrais me rappeler de quelques petites choses, mais ce n'est pas le cas. Pourquoi ? » Elle haussa les épaules. « Pour rien, c'est juste que j'aimerai savoir comment ils étaient, si je leur ressemble ou pas... » CJ soupira un nouvelle fois et s'allongea sur le lit de sa soeur. Il aimerait bien l'aider, mais c'était impossible. Quand il reposa le regard sur elle, il la vit triste, alors il posa la main sur son bras et l'entraîna à ses côtés. « Allez, viens là. » Il la regarda et lui caressa la joue. « On s'en fout, d'accord ? Ils nous ont abandonné, on ne devrait pas penser à eux et pleurer pour eux. Ils n'ont pas le droit d'avoir ce privilège. Alors souris, et oublie. L'important, c'est qu'on soit toujours là l'un pour l'autre, quoi qu'il arrive. » Carla tourna la tête vers lui et sourit légèrement. « T'as raison. Je t'aime, grand frère. »
« Je t'aime aussi, petite soeur. »

« I'm siiiiiiiiinging in the rain... » La voix de CJ résonnait dans les couloirs de l'orphelinat. Payson essayait de le faire taire, en vain. Le tenant tant bien que mal, elle essayait de le ramener dans sa chambre. Effectivement, étant ivre mort, il n'arrivait pas à poser un pied par terre sans manquer de tomber. « Chuut, tu vas nous faire repérer. Tais-toi un peu, imbécile. » CJ rigola à cette phrase et se moqua d'elle en posant son doigt près de sa bouche et d'imiter le geste pour se taire. Une fois dans la chambre, Payson alluma la lumière et l'allongea sur le lit. Elle lui enleva ses chaussures et sa veste, mais elle fut arrêter dans son élan par la main de CJ qui l'attira vers lui. Elle tomba alors sur le lit, et, assise en face de lui, le regarda. « Je t'aime... » lui murmura-t-il. Payson fit une grimace à cause de l'alcool émergeant de la bouche de son interlocuteur, et CJ comprit de son côté qu'elle ne le croyait pas. « On a beau se disputer à longueur de journée, tu me plais incontestablement... » C'est alors que leurs visages se rapprochèrent, jusqu'à ce que leurs lèvres se touchent, pour ne plus s'arrêter de toute la nuit...

« Je peux savoir ce que tu fais ? » Alors que CJ s'apprêtait à sortir de l'orphelinat, le sac qui lui servait de valise sur son épaule, la voix de sa meilleure amie l'interpella. Il se retourna et soupira. Lui qui avait voulu faire sa discrètement, c'était raté. Il devrait maintenant rendre des comptes à Starsky, et il ne voulait pas le faire. Il posa son sac à terre et s'approcha de Starsky. « Je m'en vais. » Il vit le regard de sa meilleure amie se remplir d'inquiétude. « Quoi ?! Non, tu ne vas nul part, tu restes ici. C'est ici ta maison, tout le monde compte sur toi, tu es un pilier de l'orphelinat, tu peux pas nous abandonner. » CJ soupira et s'approcha un peu plus de Starsky. Elle était tellement belle, il ne voulait pas voir les larmes gâcher cette beauté. Il ne voulait pas la voir mal, ça le déchirerait. « Je dois partir. J'ai besoin de m'éloigner d'ici. Je suis désolé... Tu vas me manquer. » Une larme coula sur la joue de Starsky, et CJ la prit dans ses bras, mais celle-ci le repoussa au bout de quelques secondes. « Dégage. Si tu franchis cette porte, crois-moi que tu n'es pas prêt de me revoir. Tu seras mort à mes yeux... » CJ baissa la tête. « Ca me blesse que tu dises ça... Mais ça n'affectera pas ma décision. » Il s'approcha pour déposer un baiser sur son front, puis lui tourna le dos avant de s'en aller faire le tour du monde.

« Très bien, je vous apporte le dessert tout de suite. » Le serveur s'éloigna et CJ plongea son regard dans celui de sa petite amie, Kloé. Il lui sourit et lui prit la main. Mais derrière cette apparence fière de lui, il n'en pouvait plus tellement il était stressé. C'était le jour J, celui où sa vie allait basculer, qu'importe la réponse qu'elle allait donner à cette fameuse question. Quand il voyait ça dans les films, ça lui paraissait tellement simple. Mais c'est carrément autre chose quand on le vit, et CJ venait de l'apprendre à ses dépends. Il soupira une bonne fois et s'agenouilla près d'elle. Tout en tenant sa main, il sortit une petite boîte. Il l'ouvrit pour faire découvrir à Kloé une magnifique bague. « Kloé-Catherine Clinton, voulez-vous devenir ma femme ? » Les yeux de Kloé se mirent à briller, et un immense sourire se forma sur son visage tandis que les larmes se mettaient à couler. « Oui, oui, oui. Bien sûr que je le veux. » Elle l'embrassa en pleurant de joie, et CJ se mit à sourire comme un idiot. « Je t'aime, Casey-Joaquin Lornes. »

« Tiens, tiens, tiens... Mais regardez qui revient à l'orphelinat... » La voix sensuelle de Maëva résonna dans les oreilles de CJ. Son sac sur l'épaule, il se dirigea vers l'immense bâtiment pour y déposer ses affaires. La voix de la jolie femme résonna dans ses oreilles. Il se retourna et sourit. « Maëva... Quelle bonne surprise. » Il rit légèrement et se rapprocha d'elle pour l'embrasser sur la joue. Il se rappelait très bien de cette jeune femme, malgré les trois ans passés loin de l'orphelinat. Ils avaient couché ensemble, ils avaient d'ailleurs été la première fois l'un de l'autre. Mais ça c'était arrêté là. En revenant à ici, CJ s'était attendu à tomber sur elle... Mais pas de son comportement. « Tu es beaucoup plus séduisant qu'avant. Ca me plaît. » Elle se mordilla la lèvre, et CJ haussa les sourcils. Il ne s'était pas attendu à ce que Maëva le séduise, et il n'avait encore rien vu. « Je passerais ce soir avec ma fiancée, pour la présenter à tout le monde. »
« J'ai hâte. » Lui qui avait dit ça pour la refroidir, ça n'avait pas l'air de marcher. Il soupira et se dirigea vers l'orphelinat, ne se doutant pas une seconde que Maëva allait livrer une vraie guerre pour qu'il devienne sa propriété.

just tell me something

▼Si CJ préfère la pluie au soleil, ce n'est pas par hasard : ce dernier y est allergique. L'été, il est obligé de mettre de l'écran total, de prendre des médicaments, et d'éviter le soleil un minimum. Il bronze quand même, mais ce n'est pas évident pour lui de vivre l'été, alors il préfère assurément l'hiver et la pluie.
▼CJ ne se rappelle pas de ses parents. Il a pourtant été abandonné assez tard par rapport aux autres, à 6 ans. Mais il n'a pas de souvenirs de ses géniteurs. L'explication réside peut-être dans le fait qu'il a souffert de cet abandon, et qu'il a effacé les souvenirs qui font du mal.
▼Il a eu quelques périodes de déprime lorsqu'il était à l'internat, se remettant en question, se demandant pour ses parents biologiques l'avaient abandonné. Cela lui a donné des idées de mort, mais il n'est jamais passé à l'acte. Aujourd'hui, il a réussi à se reconstruire, et il va beaucoup mieux.
▼Lorsqu'il était petit, CJ était un grand fan de BD. C'était un peu comme une passion qui l'aidait à traverser les premières années difficiles à l'orphelinat. Aujourd'hui, cette passion lui ait passé, mais il aime bien revoir les BD qu'il lisait plus jeune.
▼Si CJ a vite oublié ses parents et s'est vite senti intégré dans cet orphelinat, c'est parce qu'il s'y sentait bien. On l'a accueilli à bras ouverts, et aujourd'hui, il considère les autres orphelins comme sa famille, les seuls qui comptent vraiment pour lui, ainsi que le personnel qui s'est toujours bien occupé d'eux.
▼Il a un très fort caractère. Il ne se laisse pas faire, et il est plutôt du genre à s'énerver très vite et pour rien, ce qui est un énorme défaut. Il est très impulsif, et n'hésite pas à frapper quand il s'embrouille avec un autre homme. Cependant, il ne cherche pas les embrouilles, et ne va pas se prendre la tête avec quelqu'un qui ne l'a pas cherché.

the end of something important
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