you're my tresor and i got the key for ya, baby let's ride on my titanic, baby. being in love goes down as one of the greatest there's no me without you.
Me retournant dans mon lit, je touchais mon oreiller, prêt à enlacer ma magnifique fiancée allongée à mes côtés, comme tous les matins. Sauf qu'au lieu de trouver Kloé, mes mains ne touchèrent que le drap. Je me relevais d'un coup, fronçant les sourcils. Ce n'était pas du tout normal. Je commençais à paniquer, pensant que quelque chose avait dû se passer. Puis découvrant les murs de ma chambre, je soupirais de soulagement et d'énervement. C'était tout à fait normal que Kloé n'était pas à mes côtés : j'avais fais mon retour à l'orphelinat. Même si elle était venue avec moi, les filles et les garçons avaient des dortoirs séparés, et je ne pouvais donc pas dormir avec ma belle fiancée. Je passais mes mains sur mon visage et posa les pieds au sol. Après une grande inspiration, je trouvais enfin le courage de me lever. Préparant mes affaires et les posant sur mon lit, je me munis seulement d'une serviette et d'un savon, avant de rejoindre les douches collectives. Lorsque je fus enfin propre, j'attachais la serviette autour de ma taille et avançait jusqu'à ma chambre. Je croisa quelques gars du couloir, et les salua. Ces hommes étaient comme des frères pour moi, et les retrouver après trois ans d'absence, ça faisait un bien fou. Une fois dans ma chambre, je me vêtis d'un jean délavé et large, puis d'un t-shirt blanc avec un col en v. Après m'être fait tout beau, je sortis de ma chambre et rejoignis le salon. C'est alors que je rejoignis quelques amis autour du petit déjeuner. Cela faisait du bien de parler avec ceux qui m'avaient accompagné durant toute mon enfance. Revoir le personnel était également une très bonne chose. Ils m'avaient manqué, c'était fou.
La matinée passa tranquillement, comme elle se passait dans le passé. C'était agréable de retrouver cette bonne vieille routine. Certains diraient que c'était ennuyant, mais pas du tout. J'adorais cette sensation que tout était à sa place, et le fait de savoir ce qui allait se passer. C'était rassurant, dans un certain sens. Mais quelque chose de différent était pourtant bien là. Un manque que je ne ressentais pas il y a trois ans : Kloé. Je ne l'avais pas vu depuis la veille, et je me demandais ce qu'elle pouvait bien faire. Elle me manquait, c'était certain. C'est alors que je vis sa chevelure brune à l'autre bout du couloir. Je souris. J'adorais ces cheveux. Elle n'arrêtait pas de changer de couleur, passant du blond au brun, et les lissait ou les bouclait selon ses envies. J'aimais chacune de ses coiffures, et le fait qu'elle ne soit pas toujours pareil était intéressant. Je me dirigeais vers elle, tout comme elle se dirigeait vers moi. Arrivé à sa hauteur, je l'embrassais passionnément. « Tu m'as manqué. » lui susurrais-je au creux de l'oreille. Je glissais mon bras autour de ses épaules, alors qu'elle mettait le sien autour de mes hanches. Nous commencions alors à nous promener dans les couloirs, tout en parlant à l'abris des oreilles qui traînent.
Et d'un coup, sans que je ne m'y attende, elle m'attira dans la salle de bain de l'orphelinat, en me tirant par le col du t-shirt. Elle me plaqua contre le mur, et je l'embrassais fougueusement. Je ne savais pas ce qui lui prenait, mais ça n'était pas pour me déplaire, alors je la laissais faire. Je l'embrassais dans le cou, et descendait un peu plus bas. Je la pris dans mes bras et alla la poser sur le bord des lavabos, avant de l'embrasser une nouvelle fois. Dans le feu de l'action, nous ne remarquions pas Denise, une petite fille que j'adorais et qui restais souvent avec moi, qui venait d'entrer. Je continuais à l'embrasser, puis j'entendis des pleurs derrière moi. Je me stoppais et me retournais pour la voir près de la porte, et partir en courant. Je lançais un regard inquiet à Kloé, et grimaça. « Désolé... » Je lâchais Kloé et me dirigeais en courant dans le couloir, pour aller retrouver la petite fille.
Quelques minutes plus tard, je reviens pour retrouver Kloé dans la salle de bain. « Qu'est-ce qui se passe ? » « Rien, elle... Elle n'a pas aimé nous voir nous embrasser, parce que... Elle est jalouse. » J'étais gêné d'avouer ça, mais je pouvais la comprendre. J'avais toujours passé du temps avec elle, et voilà qu'aujourd'hui, je me préoccupais plus de Kloé que d'elle...
are you happy, girl ?
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