histoire

♠ N'a pas eu le choix de venir ici ou non, c'était comme ca, point.
♠ N'avait nulle part d'autre où aller, finalement.
♠ N'aime pas cet endroit.
♠ Mais ne le quitte pas pour autant.
♠ L'a intégré il y a six ans.

relation
✈ « Tu m’écrases le pied avec ta valise. » « Merde, pardon. » « Jme fous de tes excuses… » … Okay, ca commençait bien. « Je peux savoir pourquoi tu restes si calme ? On dirait que t’ai heureux d’être là ! » « Peut être parce que j’ai choisi, d’être là ! » « Y a vraiment de ces gens… » Elle n'était là que depuis quelques minutes, sa valise derrière elle, mais déjà elle sentait qu'elle n'allait pas se plaire ici. Et puis, elle n’avait pas prévu de se faire des amis, à vrai dire elle n’avait pas envie de rester, alors à quoi bon ? Elle se présentait différemment à chaque personne, ce petit jeu la faisait rire, mais lorsqu’elle s’était posté devant lui pour lui demander son nom. Il lui avait répondu, là n’était pas la question, le fait est qu’il avait quelque chose de différent. Peut être arrivait elle à lire la peine, dans ses yeux. La haine, aussi. Voilà comment ils sont devenus amis. « Elle allait mal, désolé du retard » « Contente de le savoir… » « Stop, je sais ce que tu penses de tout ça, mais c’est pas ce qui va m’aider. » « Mais regarde toi, on dirait un gosse de douze ans ! » « Tu crois qu’elle aime les gosses ?! » « Vas te faire voir Tristan !… ça fait une heure que j’attend. J’espère pour toi qu’elle sourit, maintenant… » « Hmm… Trish ? » « Quoi ? » « Merci. » « Touche pas à mon assiette, stop ! » Non, elle n’a jamais vraiment aimé Odessa. Non pas parce qu’elle sentait en elle une rivale qui pourrait lui enlever son meilleur ami, mais pour la simple et bonne raison qu’elle ne la pensait pas… assez forte, pour lui. Et si c’était pour qu’il souffre à nouveau. Oui, parce qu’elle est la seule, avec cette Odessa, à connaître l’entière histoire du drame de sa vie. Ses parents fous, ne jamais avoir eu de famille, bref, elle trouve qu’il à bien assez morflé comme ça. Mais puisqu’il avait l’air attaché… Pour elle de toute manière c’est clair: elle la supporte, point. Pas de jalousie, pas d’amour caché de son côté, du moins rien qu’elle n’avouerait, juste de la méfiance. Mais là n’est pas la question. « Sympa le cambouis sur ta chemise… » « Tu m’excuseras si je travail, hein ?! » « T’es pas bête Tristan. Arrête de trifouiller ces voitures, tu vaux mieux que ça ! » « J’ai du boulot, d’accord ? On se voit ce soir. » il évitait le sujet, elle revenait à la charge. L’a peut prêt, c’était pas vraiment leur truc. Plutôt l’affrontement direct. Seulement depuis quelques temps, depuis qu’elle avait vraiment pris conscience du potentiel de son ami… mais il ne voulait rien entendre. Et elle pas lâcher prise. Encore, et toujours.