the start
Nom et prénoms : Tristan Daniel Woods. Il faut croire que ma mère a su choisir, en temps voulu...
Lieu et date de naissance : Galway, Irlande, le vingt deux juin 1989
Profession/études : Mécanicien, j'envisage de reprendre mes études... si j'en ai le courage
Groupe : Orphelins


just tell me something
✈ Dites nous en six points, minimum, quelques choses sur votre personnage que nous ne savons pas. Ne mettez pas seulement deux mots, élaborer un peu.

▼ Il n’a jamais connu ses parents puisque abandonné à sa naissance. Pourtant, en volant son dossier, il a su d’où il venait. Sa mère était une jeune déséquilibrée d’un centre irlandais qui semblait avoir eu une idylle avec l’un de ses camarades. Prise de panique à la naissance de ce bébé qu’elle ne soupçonnait même pas, elle s’en est débarrassée avant de prévenir l’un des psychologue du centre. C’est grâce à lui que Tristan a été retrouvé et envoyé en Angleterre. Autant vous dire qu’il en sait plus qu’il n’en faut, tout en restant avec cette part de doute constante sur sa personne. Mais là n’est pas le plus important.
▼ L’un de ses pères d’accueil lui a appris le football. Il se trouve même qu’il est assez doué, un ballon au pied. Assez pour avoir rêvé devenir pros pendant une époque ! Ouais enfin, avant qu’il ne soit la risée de son frère d’accueil qui ruina à jamais son rêve de gloire. Et oui, les enfants sont souvent cruels entre eux. Voilà pourquoi il lui a cassé le nez, et qu’il s’est cassé la jointure de l’index contre ce même nez.
▼ Une fois son diplôme en poche, il a fait un an de fac d’histoire, tout simplement parce que son prof le lui avait conseillé. Un an de sommeil profond au dernier rang de l’amphi. Alors il a coupé court et prit un petit job de mécano en ville, histoire de s’occuper. Poste qu’il occupe depuis maintenant deux ans et demi. Tout le monde le voit bien là dedans, parce qu’il semble qu’il ne soit pas le genre de garçon à faire de longues études pour un travail un peu plus intellectuel (bien que, soit dit en passant, la mécanique ne soit pas une science aisée.). Seulement lui… il aimerait comprendre. Il aimerait savoir déchiffrer les mots, comprendre les gens. La psychologie l’a toujours intéressé, mais de loin. Parce qu’à force de s’entendre dire qu’il n’est pas fait pour ça, il a commencé à le croire, lui aussi.
▼ Il joue du piano, encore un cadeau d’une famille d’accueil. C’est quelque chose qu’il garde précieusement pour lui, il ne joue que rarement en public. Petit plaisir personnel qu’il sait s’octroyer, jouer le détend de manière considérable. La musique, de toute manière, en général. Adepte du bon vieux vinyle, il voue un culte au groupe Pink Floyd, The Who ou encore Black Sabbat. Enfin, donnez lui du Eddie Vedder, du Ray LaMontagne ou bien un bon petit 2pac, je vous jure qu’il sera aussi content. Finalement, comme il le dirait si bien, « ce n’est pas une question d’artiste, mais de mélodie. Même la petit Cyrus réussirait à faire des trucs bien, si on cherchait ! ».
▼ Le seul truc auquel il tient plus que tout, matériellement parlant, restera toujours cette voiture qu’il a mis des mois à remettre sur roues. Elle traînait au fond du garage dans lequel il bosse, une Pontiac gto noire des années 1960. Il lui a fallut onze mois pour qu’elle ronronne de nouveau, onze mois pour retrouver des pièces d’origines et onze mois pour faire accepter à son patron de la lui laisser. Mais il a réussit. Il y a laissé la moitié de son salaire, mais il a réussit. Enfin quelque chose qu’il finissait vraiment. Sa toute première victoire.
▼ Trois. C’est le nombre de fois qu’il s’est fracturé le poignet, mais aussi celui de femmes importantes dans sa vie. Quatre. C’est le maximum d’années qu’il est resté dans une famille. Cinq. C’est le nombre de minutes qu’il lui faut avant de savoir si oui ou non, vous l’intéressé en temps que personne. Sept. C’est le nombre de verres qu’il lui faut avant d’être légèrement éméché. Dix. C’est le nombre de colocataire qu’il a du avoir depuis toutes ces années ici. Vingt six. C’est l’âge qu’il s’est fixé pour enfin commencer une vie paisible. Vingt neuf. C’est le nombre de skateboard qu’il a tué. Oui oui, Nell les a compté pour lui ! Trente deux. C’est le nombre de minutes qu’il lui faut avant de soumettre, lui aussi, son diagnostique au docteur House. Et le reste du temps, il les contemplent. Elles. Eux. Tous.


the end of something important
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Merci pour ce super scéna Odessa