the start
Nom et prénoms : Nathanaël James Powell.
Lieu et date de naissance : 22 mai, Birmingham, Angleterre.
Profession/études : Il travaille dans un salon de tatouage.
Groupe : Orphelins ainés.

where everything take place
✈ - Nathanaël ! Nathanaël ! Nathanaël !
Le jeune homme riait à gorge déployée alors que les enfants s'accrochaient à chacun de ses doigts. L'un d'eux, plus téméraire, tenta même l'escalade sur son dos, allant s'y accrocher des pieds et des bras comme un koala. Une fillette, cheveux blonds coiffés de deux couettes, tenta la même ascension, sur son ventre toute fois, le faisant rire encore plus. Il avait beau tenter de se défaire de leur emprise, assez mollement il fallait bien l'admettre, tous s'accrochaient à lui comme à une bouée de sauvetage, scandant son nom avec un peu plus de ferveur à chaque fois. Alors qu'il se faisait littéralement envahir par une horde de fan de six ans, une des employées décida enfin à arriver vers eux. Elle s'arrêta et Nathanaël ne put que constater qu'elle hésitait clairement entre éclater de rire face à la scène ou leur hurler de se calmer sur le champ. Il haussa donc les épaules, avec un sourire amusé.
- Je pars trois jours et je suis le messie en revenant. On s'étonne pas que j'préfère rester ici, en fait !
La femme soupira, avant de ne s'avancer et de séparer les enfants du jeune homme. Oui, vraiment, il avait beau avoir cet irrépressible besoin de liberté, il n'arrivait jamais à l'idée d'abandonner les orphelins. Il était un peu leur grand frère à tous, après tout.

✈ - T'es tout rouge à ta joue, Nath...
- Je me suis encore fait frappé par Wish. Vous les filles, vous êtes de vraies tigresses.
- Tu veux un bisou magique ?
La fillette déposa ses lèvres sur la joue de Nathanaël, à l'endroit même où sa peau était rougie, avant de ne se reculer et de ne s'assoir en tailleur à même le sol. Dans un sourire, le jeune homme la décoiffa avec douceur, avant de ne recommencer à accorder sa guitare. Il ne pouvait décemment pas expliquer à la fillette que, s'il avait mal, ce n'était pas à cause d'une des nombreuses disputes avec la jolie rousse mais parce que cette même jolie rousse l'avait plaquée un peu trop violemment dans un placard, au détour d'un couloir, pour l'embrasser. Une vraie tigresse, en effet.
- Tu peux me chanter une chanson ?
- Bien sur, princesse.
Vérifiant une dernière fois ses cordes, il se mit alors à les gratter frénétiquement, entonnant un air que la gamine appréciait. A un moment où il releva la tête, il croisa le beau regard de Wish, lui souriant doucement avec un léger clin d'œil. Il ne la quitta pas des yeux jusqu'à la fin de la chanson, comme hypnotisé. Définitivement amoureux de celle qu'il était censé détester. Comme la vie était mal faite.

just tell me something
✈ Dites nous en six points, minimum, quelques choses sur votre personnage que nous ne savons pas. Ne mettez pas seulement deux mots, élaborer un peu.

▼ Pensionnaire à l'orphelinat depuis ses deux ans, Nathanaël n'a aucun souvenir de ses parents. On lui a simplement dis que sa mère était français, d'où son prénom si particulier pour un anglais. Pourtant, il n'a jamais cherché à en connaître plus à propos de son passé et de sa famille. Il se dit que de savoir qui ils étaient et comment ils sont morts ne les fera pas revenir pour autant et que cela ne pourrait que de l'attrister. Vivre dans l'ignorance à ce sujet ne le dérange pas. Ainsi, il ignore qu'il est le seul survivant d'un accident de voiture, ses parents ainsi que sa sœur Gabrielle étant morts sur le coup.

▼ Passionné de tatouages, il s'est fait encré la peau à de nombreuses reprises. Ses dessins indélébiles n'ont aucune signification particulière si ce n'est d'être jolis à ses yeux et il en rajoute régulièrement à sa collection. C'est d'ailleurs ainsi qu'il s'est trouvé un emploi, en sympathisant avec celui qui le tatoue. Il aime particulièrement ce métier, qui lui rapporte bien plus que le job de serveur qu'il avait avant. Maintenant, il n'échangerait de métier pour rien au monde, aimant réellement ce qu'il fait. Il lui arrive même de quitter l'orphelinat pour quelques jours, le temps d'une convention de tatouages à Londres. Le retour à la maison est toujours un réel bonheur pour lui, avec les enfants lui sautant dessus.

▼ Sous ses airs de gros dur se cache un cœur fragile. Ainsi, même si cela a tendance à s'estomper au fil du temps, le jeune homme a toujours eu une peur bleue du noir et, étrangement, des cambriolages. Bien entendu, jamais il n'est venu à l'esprit de quelqu'un d'entrer par effraction dans l'orphelinat en pleine nuit, mais il ne dort jamais paisiblement, l'oreille à l'affut du moindre bruit. Il apprécie également tout particulièrement le fait que la lumière du couloir reste allumée la nuit, donnant un peu de clarté aux ténèbres. Bien entendu, il n'a jamais parlé de ses peurs à personne, gardant un minimum d'amour-propre. Ce qu'il ne sait pas, c'est que cette peur lui vient de son enfance, l'accident ayant coûté la vie à sa famille étant arrivé la nuit, en pleine campagne, sans éclairage.

▼ Ayant récupéré une vieille guitare cassée dans une poubelle alors qu'il avait treize ans, il l'a remise en état comme il le pouvait et a appris seul à en jouer. Si les débuts furent laborieux et pas franchement écoutables -surtout avec une guitare mal accordée-, il a eu le temps de s'améliorer au fil du temps, devenant un guitariste hors pair assez rapidement. Sa première paie en tant que serveur, d'ailleurs, lui servit à s'acheter une guitare digne de ce nom. Il lui arrive donc régulièrement d'en jouer pour les autres orphelins, simplement pour le plaisir ou lors de soirées dans le parc en été. Il pense d'ailleurs que c'est pour sa musique que les plus jeunes l'apprécient, donnant un semblant de vie et de complicité entre eux lorsqu'il joue. Le salon possédant un vieux piano, il s'essaie depuis peu à apprendre à en jouer également, instinctivement. Mais s'il a l'oreille musicale en règle générale, apprendre à dompter les touches noires et blanches n'est pas aussi simple qu'il l'aurait cru.

▼ Malgré son caractère fortement indépendant et ses envies de liberté, Nathanaël n'a jamais réellement souhaité quitter l'orphelinat. Oh, bien entendu, l'idée lui a déjà traversé l'esprit mais il arrive toujours à se trouve une bonne -ou non- raison de rester là. L'argument revenant le plus souvent pour expliquer sa présence est que les enfants ont besoin de lui. Ou est-ce lui qui a besoin des enfants ? Le mystère reste entier et il ne préfère même pas y penser. Peut-être, un jour, il partira... Mais ce jour ne semble pas encore arrivé, d'après lui. Pourtant, il sait que Wish le met toujours un peu plus au pied du mur, à vouloir qu'il parte avec elle. Comment expliquer qu'il n'a pas le cœur à quitter l'endroit qui l'a vu vivre et grandir pendant tant d'années... Quitte à avoir le cœur brisé ? Il sait très bien que, tant qu'elle ne lui mettra pas de véritable ultimatum, sa décision sera toujours de rester là.

▼ Malgré sa silhouette cadavérique, Nathanaël est un véritable accroc au cacao. On en dirait pas, comme cela, mais le jeune homme est drogué au chocolat et peut en manger plusieurs tablettes par jour sans être écœuré ni avoir de crise de foie. S'il n'éprouve aucun remord à dépenser une bonne partie de son salaire pour des délices chocolatés, il n'en éprouvait pas moins en étant jeune, pour soudoyer les autres enfants. En effet, il aimait à « troquer » des jouets, des desserts ou même des gâteaux avec les autres pour obtenir le plus de carrés de chocolat possible. Autant dire que Pâques est bien entendu son jour préféré de l'année.

the end of something important
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