Sujet: _CRAKIT ☂ I've seen your face before my friend, but you don't know who I am. Lun 16 Aoû - 4:11
We walked a million hills. I must have died alone, A long long time ago. Who knows, not me, I never lost control, You’re face, to face, With the man who sold the world.
TUMBLR.
the start.
→ NOMS ET PRÉNOMS :Bill Tobias Crakit. Personne ne sait qu'il faut inverser les deux prénoms du jeune homme et jouer avec les lettres de son nom de famille pour obtenir sa véritable identité. Tobias William Ratic. William était le nom de son père. A la mort de celui-ci, Bill brûla la maison et s'échappa du domicile, une petite valise minuscule en main et usée par la vie. Il devint Bill Crakit, et pour tout le monde il le demeurera jusqu'à la fin de ses jours. → LIEU ET DATE DE NAISSANCE :Le dix février, à Manchester en Grande-Bretagne. Bill est âgé de 32 ans. → PROFESSION/ÉTUDES :Bill n'est pas quelqu'un de stupide, cela est assuré, mais il a toujours été plutôt fainéant et par conséquent il n'a pas cherché de profession outre mesure lorsqu'il a découvert qu'il avait un don pour la cuisine. Ayant été dans un orphelinat en France, c'est là où il avait découvert son talent et son goût pour l'art culinaire. Puis alors qu'il était chef dans un restaurant huppé il laissa tout tomber, toutes les portes qui s'ouvraient à lui, il en avait assez de cette ambiance, de cette pression. Il retourna dans son pays d'origine et se mit à travailler dans l'orphelinat en tant que chef, toujours. De toute l'histoire de l'établissement, les orphelins ne s'étaient jamais autant régalé. Il inculqua son savoir aux plus curieux et surtout à son second, un ancien orphelin de la maison. Quand on lui proposa un autre poste, celui d'employé pour s'occuper des jeunes gens car il ramenait beaucoup d'enfants pour l'orphelinat, il accepta. Ce qui ne l'empêche pas de faire un petit tour dans les cuisines de temps à autres. → GROUPES :Employé.
Spoiler:
the end of something important.
→ PSEUDO :Doomsday, Doomy, Domino. Mais aussi Madame Glenister. → AVATAR : John Simm, mari de Marido Simm. → OU AVEZ VOUS TROUVÉ LE FORUM ?Par justement cette fameuse Madow Simm, elle avait reçu le lien par Arianne et on s'est dit que ça serait sympathique de venir. → COMMENTAIRES OU DÉDICACES :Comme je l'ai dit très beau forum, très bien soigné, et beaucoup d'amour versé dedans. Un contexte innovant, des admins motivées et qui ont l'air de pas faire mal aux gentils membres donc je pense que je vais me plaire ! Cependant je trouve juste la bannière un peu hors-contexte, mais bon, je sais ce que c'est de ne pas trouver de design.
Dernière édition par T. Bill Crakit le Lun 16 Aoû - 6:35, édité 3 fois
T. Bill Crakit NOT A HERO ☂ we are the beautiful ones. turn your backs to the cold winds.
Sujet: Re: _CRAKIT ☂ I've seen your face before my friend, but you don't know who I am. Lun 16 Aoû - 4:11
just tell me something.
☂ Bill a pris la fâcheuse habitude depuis qu'il est jeune de mettre une chaussette différente à chaque pied et ne jamais porter de paires. Ça lui foutrait la poisse selon lui. ☂ Il ne se sépare jamais de son manteau en cuir, été comme hiver, par dessus son col il met celui de sa chemise. ☂ Son bébé, celle qu'il adore plus que tout, qu'il bichonne c'est son scooter, une Vespa, une antiquité. Il a promis à Shoshana de l'y emmener faire un tour. ☂ Bill n'aime pas les supers-héros. Il ne les a jamais aimé en fait. Quand il était jeune, il se promenait de familles d'accueils en familles d'accueils, sa petite valise et son violon dans son coffret. Et il avançait de jours en jours, il se trouvait des passions, cachait des revues de cuisine sous le lit qu'il tentait de comprendre, étant écrites en français. Oui Bill, n'aime pas les supers-héros, mais sous ses airs peu avenants, un peu boudeurs ou méfiants, Bill a le cœur brisé et c'est surement le plus grand de tous les héros de Marvel. ☂ Bill possède un carnet rouge dans lequel il met des pensées en vrac et des notes de musique, il date de l'époque où il traînait dans les rues et qu'il ramassait quelques sous en jouant du violon. Pour lui ce carnet signifie aussi que le monde est pourri et que ceux qui sont en haut ne vous regarderont jamais. Depuis Shoshana il a écrit quelques petites phrases mais il souhaiterait qu'elle ne sache pas les lire, parce qu'il sait à quel point elle est curieuse et il serait regrettable qu'elle tombe dessus. ☂ Quand il écoute une musique, bien qu'il est tenté, il ne met jamais les deux écouteurs car il est toujours aux aguets. ☂ Bill est un perfectionniste, il n'organise rien, ne prévoit rien mais lorsque cela arrive il le fait de la meilleure façon qu'il soit. ☂ Il est aussi très dur avec lui, trop. ☂ Il évite souvent les miroirs, se trouvant pas bien, pas proportionné, pas assez beau. Même s'il n'a pas un physique de jeune premier, il dégage un charisme de part son mystère et son physique atypique. ☂ Chose qu'il dénigrera évidemment. ☂ TOUT ce qui peut se lier à l'art ancien le fascine et l'attire. ☂ Son chapelet en or ne le quitte jamais bien qu'il ne soit pas chrétien. Pour lui, Dieu existe mais vaut mieux pas trop attirer l'attention sur soi parce qu'il risque de vous donner un coup de pelle. (Doowie, Malcolm)
Dernière édition par T. Bill Crakit le Lun 16 Aoû - 15:42, édité 7 fois
T. Bill Crakit NOT A HERO ☂ we are the beautiful ones. turn your backs to the cold winds.
Sujet: Re: _CRAKIT ☂ I've seen your face before my friend, but you don't know who I am. Lun 16 Aoû - 4:12
where everything take place.
one.
MYSELF.
Le crépuscule était quelque chose que Bill adorait plus que tout, sauf la nuit, la nuit ca c’était vrai, ca c’était génial. Il avait fait une proposition à Shoshana ce soir, aller au dessus du lac où il l’avait trouvé, là, il y avait une colline tellement haute qu’on avait l’impression que le ciel était à portée des doigts. Quand il l’avait vu haleter (la cigarette…) il l’avait hissé sur son dos et était monté, son poids plume derrière elle. Finalement ils étaient tombées sur l’herbe, épuisés et hilares. A présent, Bill avait un écouteur dans l’oreille et écoutait la musique, contemplant la nuit, cigarettes aux lèvres pour les deux compères.
« Biiill… » fit Shoshana d’une voix tellement basse que son interlocuteur manqua de ne pas l’entendre. « Oui Shosh ? », répondit t-il, en se tournant vers elle, tout sourire, cette lueur de malice dans les yeux.
« T’écoutes quoi ? - Life On Mars. - C’est de qui ? - David Bowie. - C’est qui ? »
Sans même prévenir, Bill se leva et passa une main dans les cheveux de Shoshana, là près du lobe de son oreille, il déposa une oreillette. Il restait suspendu au dessus d’elle, la main sur l’oreille et l’autre appuyé sur le sol pour maintenir un équilibre. Elle mit sa main sur la sienne et dit : « Wow. C’est magnifique. ». Il haussa les épaules et se rallongea, Shoshana avait entendu parler de David Bowie bien sûr, elle savait que c’était une star internationale mais elle n’avait jamais écouté aucune de ses chansons. Et Bill, le merveilleux Bill au lieu de se moquer d’elle lui avait fait entendre son œuvre, en silence. Parce qu’il était comme ça. Impossible à comprendre, silencieux, dur avec lui-même et doux avec elle. Elle était sa muse, cela faisait dix ans qu’il n’avait pas écrit une seule chanson et voilà qu’il s’y remettait depuis quelques mois. Chose qu’il ne lui dirait pas évidemment.
« Bill ? - Shosh ? - Tu connais un peu les étoiles ? Tu peux m’en dire quelques noms ? ». Bill esquissa un sourire et encore une fois, sans même s’en rendre compte se rapprocha d’elle, il lui prit le bras et lui fit désigner une étoile au hasard.
« Tu vois celle là ? On l’appelle La DBES. David Bowie En String. Et celle là…(il bougea l’index de la jeune fille) c’est la RAEPJ. La Reine d’Angleterre en Portes Jartelles. »
Un silence s’abattit sur les deux enfants perdus contre le monde, elle le regarda droit dans les yeux et il fit de même.
« C’est vrai ? - Non. »
Son éclat de rire résonna dans la vallée, rapidement rejoint par celui de Bill. Quand ils eurent terminés Bill décida qu’il aimait ce rire et Shoshana, quelques secondes après chuchota à l’oreille qui n’avait pas d’écouteur quelque chose qui fit réprimer un frisson à l’ex cuisinier. « Tu sais, moi je préfère les étoiles que tu fous dans mes yeux, Crakit. » Avant même qu’il n’ait eu le temps de réaliser ce qu’elle venait de dire, Elle s’était endormie sur son torse, Bowie dans l’oreille gauche. Et lui, comme un con, il pleura en silence.
Il y a des choses qui arrivent sans qu’on les prévoie. Certains hommes pourront vous dire qu’on peut empêcher ces choses là, qu’il faut être prévoyant et intelligent. Ils sont cons. Et même si ce n’était pas le cas, Bill n’avait jamais été prévoyant. Il n’était pas non plus du genre à se confier. Pourtant, ce jour là, c’est ce qu’il allait faire. La journée avait été dure, un membre de l’orphelinat s’était donné la mort, pendu. Bill avait été celui qui l’avait retrouvé. Cela avait fait remonter beaucoup trop de choses à son goût. Pourquoi fallait-il que ça soit toujours lui qui doive faire face à ceux qui avaient refusé de vivre ? Et pourquoi sur tous ceux sur lesquels il était tombé il en avait sauvé qu’une poignée ? Ce n’était pas juste de se suicider. Au moins Shoshana avait tout fait pour qu’elle ne soit pas retrouvée, car s’il n’était pas arrivé, ça serait ce qu’il se serait passé.
Parce qu’il n’était pas du genre à savoir gérer les trop pleins d’émotions non plus, Bill était parti se réfugier dans sa chambre. Après le dîner du pensionnat que pour la première fois il n’était pas venu vérifier dans les cuisines, quelqu’un vint frapper à sa porte. « Pas maintenant !! » aboya t-il à la personne qui n’avait pas saisit qu’il voulait rester seul. La dite personne ne comprit cependant pas car elle ouvrit doucement la porte et vint se glisser sur le lit une place sur lequel il était assis, coudes sur les genoux, visage entre les mains. L’endroit où Bill passait quelques unes de ses nuits, grinca malgré le poids plume de la personne.
« Bill. - Pas maintenant j’ai dis Saxon. »
La jeune fille déglutit, il ne l’appelait jamais comme ça. D’un geste maladroit, elle posa son poignet autour de son cou, laissant voir quelques unes de ses profondes entailles, ce qui eut le don d’agacer Bill, car évoquer le suicide, ce n’était pas vraiment le bon moment. Même de manière inconsciente. Il la dégagea sans aucune douceur mais sans brutalité non plus. Shoshana, à défaut d’être patiente était peu susceptible et intelligente, elle persévéra.
« C’était pas ta faute Bill. - Bien sûr que si ! C’était ma putain de faute ! Pour lui !! Pour tous ces pauvres gosses que j’ai pas pu sauver et pour tous ceux que j’ai pas vu crever doucement à l’intérieur ! Là tu vois ! », il prit la main de Shoshana et lui mit sur son propre cœur battant la chamade, ses yeux brillaient d’une lueur de désespoir, et sa voix était montée dans un aigu qui indiquait que les larmes joncheraient bientôt son visage.
« Qu’est ce que t’essayes de racheter Bill ? Quelle faute assez grave pour que tu te rendes coupable de tous les morts qui jonchent ta route ? C’est parce que t’es chrétien c’est ça ? - Qu’est ce que tu chies Shoshana. Essaye pas de me comprendre. Et je suis pas chrétien. - Je pensais avec ta croix en or là (elle lui toucha le pendentif, il lui posa sa main sur la sienne. Il était définitivement ailleurs, et elle avait définitivement raison. Sauf à propos de sa religion.)
- Tu n’arrives pas à comprendre Bill, parfois c’est trop dur de vivre, quand tu as tout perdu… - Tu te lèves bordel ! Tu te lèves et tu vas chercher ailleurs ! - On est pas tous comme toi Bill…soupira la jeune fille. Il avait lâché sa main et lui avait retourné le dos. - C’est trop…trop facile Shosh…il y a des gens qui continuent de se battre même quand ils ont tout perdu ! Et d’autres qui lâchent le fil alors qu’il reste des gens encore en vie pour les écouter. Shosh. Dis moi quelque chose, dis moi quelque chose, n’importe quoi, sinon je vais exploser, sinon ça va mal finir. - …quand tu m’as trouvé…j’avais tout perdu moi. Mon frère est mort d’une overdose. »
Le silence se fit dans la pièce, il était poisseux, il était gluant, il était palpable et sans que quoi ce soit n’eut été prémédité, Bill ouvrit la bouche.
« J’étais qu’un gamin tu vois Shoshana, et…ma mère avait décidé de crever dans un accident de voiture, en fait un connard bien bourré l’avait renverser…et…quelques mois plus tard…je rentrais de l’école…mon père n’était pas dans la salle de musiques comme d’habitude…je suis montée…je suis montée à l’étage ! PUTAIN j’étais qu’un gamin…je…sa voix se brisa comme se brise une biscotte, les larmes jonchaient son visage meurtri et Shoshana entoura de ses petits bras tout frêles le corps de Bill qui lui tournait le dos. Il était secoué de violents sanglots mais il parvint à attraper une de ses petites mains et à la couvrir de baisers. Des petits baisers timides et mouillés. - Continue Bill, je t’écoute… - Il s’était explosé la cervelle dans sa baignoire. Le flingue était posé tranquillement sur le carrelage qui n’était plus très blanc. J’ai soulevé le rideau et il y en avait partout, et j’ai hurlé tu vois, j’ai gueulé ! Sa tête était ravagé mais moi je pensais qu’il allait se réveiller. Il s’est jamais réveillé ce con, il était à poil dans sa baignoire, des morceaux de son cerveau pas si brillant que ça partout et le rouge virait affreusement avec le blanc. »
Nouveau silence. Il avait sorti tout cela d’une traite et à présent il pleurait, qu’est ce qu’il pouvait se sentir stupide. Shoshana le força à se retourner, ce qu’il fit et elle le cala contre ses genoux, lui caressant la tête, le berçant comme on le ferait pour un enfant. Puis elle se leva délicatement et quitta la pièce, elle revint cinq minutes plus tard, avec un petit bout de papier qui en avait vu des vertes et des pas mures. « Bill. Regarde. », celui-ci exécuta et attrapa le papier froissé de ses mains minuscules qui juraient avec celles de Bill. Il y avait écrit d’une écriture hésitante et enfantine le mot « Bill Crakotte. » Le rire qu’il essayait de réprimer partit tout seul et il regarda Shoshana, toute trace de tristesse disparue.
« C’est génial Shosh. C’est juste génial. Viens par là. », il ouvrit grand son bras et elle se mit en dessous, puis il déposa un baiser humide sur son front. « Allez. Une cigarette ca va me changer les idées. »
Dernière édition par T. Bill Crakit le Lun 16 Aoû - 15:39, édité 2 fois
Red Hildmann RED ☂ The sweetest sadness in your eyes, clever trick.
Messages : 159 Humeur : Maussade, ou comme une personne ayant le coeur brisé. Emploi/études : Elle débute dans le journaliste. Statut : Célibataire depuis peu, c'est sans doute mieux ainsi.